Bonjour à tous ! aujourd'hui nous abordons un sujet à la fois sociologique, et économique. Nous vous parlons de la composition du panier alimentaire en 1960, 1990 et en 2014, dans sa globalité, sans nous concentrer sur deux milieux sociaux opposés. Nous nous sommes pour cela, aidées de l'INSEE. 
Il est important de préciser, pour
introduire notre étude, que la part budgétaire consacrée à
l'alimentation a diminué entre 1960 et 2014, étant de 34,6 % en
1960 contre seulement 20,4 % en 2014.
Le panier alimentaire en a subi les conséquences, en se modifiant lui aussi.
Les viandes, poissons, etc … ont peu
à peu fait place aux repas préparés. Pourquoi ?
Avant la première guerre mondiale, les
femmes ne travaillaient pas étaient destinées à cuisiner pour sa
famille et s'occuper de la maison. La Grande guerre a permis
l'émancipation de la femme, puisque celle-ci a repris les usines
pour fabriquer l'armement nécessaire aux hommes, qui étaient au
front, aussi appelées « munitionnettes ». Depuis le rôle
et la considération de la femme ont changé, et elle devient active
autant dans sa vie privée, que professionnelle. Ainsi, n'ayant plus
le temps nécessaire à la préparation d'un repas en règles, les
repas préparées, complets et rapides puisqu'il suffit de les
réchauffer se sont rapidement fait une place dans les foyers.
De 1960 à 2014, la consommation alimentaire progresse certes en volume
par habitant, de 1,1 % par an en moyenne, mais deux fois moins
rapidement que l'ensemble de la dépense de consommation. En revanche,
les prix de l'alimentation évoluent au même rythme que ceux de
l'ensemble de la consommation.
En 2014, les trois quarts de la consommation alimentaire s'effectue au domicile, et un quart en dehors (restaurant, cantine ...), cela a évolué puisqu'en 1960, 86% de l'alimentation se faisait au domicile.
Nous pouvons constater des modifications du panier alimentaire à plusieurs niveaux. D'abord, la viande. Effectivement la viande est en baisse dans le panier alimentaire de 1960 (environ 24%) contre 20% en 2014, bien que la viande reste toutefois le principal composant du panier alimentaire du français. Depuis le phénomène de la vache folle en 1996, la consommation de viande de boeuf a chuté de 8% (en valeur et volume par habitant) tandis que la consommation de viande de cheval a fait un bond de 12% (en valeur et volume). Les boissons alcoolisées et, dans une moindre mesure, les fruits et
légumes occupent, en 2014, une part plus réduite dans le panier qu'en
1960, alors que les boissons non-alcoolisées prennent de l'ampleur dans le panier alimentaire. La consommation de pain en volume diminue tandis que la consommation des produits à base de céréales tels que les biscottes et les pâtes augmente. Après avoir pris de l'ampleur entre 1960 et 1990 sous l'effet des
hausses de prix, la part de la consommation en œufs et laitages, ainsi
qu'en poisson, stagne depuis les années 1990.
L'influence des prix et du pouvoir d'achat sur le panier alimentaire...
Bien que différente pour chaque aliments, la variation des prix reste un critère primordial dans le choix du consommateur, puisque les prix peuvent être responsables de l'augmentation ou de la diminution du pouvoir d'achat, en fonction du revenu disponible mensuel, ou peuvent stagner, si le montant du revenu disponible croît ou baisse en parallèle avec les prix.
Alors, nous constatons que les aliments facultatifs à l'alimentation tel que la viande ou les laitages peuvent être réduits ou supprimés de la consommation alimentaire des ménages s'ils subissent une hausse des prix, dans le cas où le pouvoir d'achat est réduit; Tandis que les produits comme le pains et les céréales, l'impact de leur hausse des prix est plus limité car ce sont des produits essentiels et non substituables.
De même, tous les produits alimentaires ne bénéficient pas de la même façon des hausses du pouvoir d'achat par habitant, ce qui fait varier le panier alimentaire des ménages. La consommation de pain ou de pâtes alimentaires baisse ainsi en volume lorsque le pouvoir d'achat progresse. Les ménages utilisent alors leur supplément de revenu pour consommer des aliments moins bon marché, comme la plupart des viandes, les jus de fruits et certains alcools (champagnes et mousseux).
En revanche, pour d'autres aliments, la consommation s'avère assez indifférente aux hausses de pouvoir d'achat : c'est le cas de la viande de bœuf ou de veau, des fruits et légumes frais ou de la pomme de terre brute non transformée. Cette dernière constitue l'un des principaux produits de base de l'alimentation en France et est difficilement substituable par d'autres produits. Elle reste très appréciée, même si sa consommation se réduit légèrement (- 0,8 % par an en moyenne).
Les propagandes : responsables de notre panier alimentaire ...
A une époque où les support numériques ont une place considérable dans notre vie, ils sont utilisés pour diffuser l'information. Ainsi, les recommandations sanitaires passent toute la journée sur le petit écran de notre télévision, tablette ou mobile.
"Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour"
Nous nous souvenons évidemment de cette phrase lancée en 2007, conseillant aux français de mangez cinq fruits et légumes par jour.
Entre 2006 et 2008, la consommation de légumes progresse de 0,6 % par an et par habitant en volume, celle de fruits se contracte de 2,3 %, les prix des fruits ayant certes beaucoup augmenté sur cette période.
Mais une étude démontre que sur 93% des français ayant eu connaissance de l'information, seulement 3% affirment avoir modifié leur alimentation.
Depuis 2009 la consommation de légumes est restée stable tandis que la consommation de fruits a augmenté de +1,0% par an et par habitant en volume.
Concernant les alcools, les ménages modèrent leur consommation d'alcool en raison des taxations dans le cadre des plan santé, et des contraintes financières, tandis qu'ils privilégient les vins de meilleure qualité, au détriment de vins de qualité inférieure (+ 1,8 % par an en volume par habitant contre - 2,7 %). En revanche, la consommation d'alcool fort est évolutive et dynamique (+2,2% par an) cependant les vins et les champagnes connaitront une baisse de consommation après 2008.
A partir de 2007, la consommation alimentaire se redresse. Après avoir atteint un taux historiquement bas en 2007 ,de 19 4%, on l'estime à 20,4% en 2013.
A quoi est dû ce retournement de situation ?
Durant la période 2007-2014, la persistance des hausses des prix de la viande et les crises sanitaires (La vérité sur la qualité de certaines viandes a éclaté au grand jour, comme les steacks vendus en grande surface, qui n'est, la majorité du temps, la partie la moins désirée de l'animal, voire des restes de viande, mélangée à des graisses : le mineraie) contribuent à la stagnation de la consommation alimentaire en volume. Les ménages abandonnent les produits de la mer au profit de produits moins coûteux et tout aussi consistants comme les œufs.
La consommation de pain et de céréales augmente depuis 2008 (+1,0% en volume par habitant et par an, contre 0,0% entre 2000 et 2007).
"Plus un ménage est pauvre, plus sa part budgétaire consacrée à l'alimentation sera importante" -Engel
D'après la loi d'Engel, on affirme qu'un ménage avec un faible niveau de vie aura une part budgétaire consacrée à l'alimentation plus conséquente.
En 2011, les ménages appartenant au premier quintile* du niveau de vie consacrent 4,5 points de plus que les ménages du cinquième quintile* du niveau de vie .
*Premier quintile : Selon l'I.N.S.E.E, les ménages appartenant au premier quintile du niveau de vie perçoivent 10 O8O € par an, contre 50 030 des ménages du cinquième quintile.
L'influence des prix et du pouvoir d'achat sur le panier alimentaire...
Bien que différente pour chaque aliments, la variation des prix reste un critère primordial dans le choix du consommateur, puisque les prix peuvent être responsables de l'augmentation ou de la diminution du pouvoir d'achat, en fonction du revenu disponible mensuel, ou peuvent stagner, si le montant du revenu disponible croît ou baisse en parallèle avec les prix.
Alors, nous constatons que les aliments facultatifs à l'alimentation tel que la viande ou les laitages peuvent être réduits ou supprimés de la consommation alimentaire des ménages s'ils subissent une hausse des prix, dans le cas où le pouvoir d'achat est réduit; Tandis que les produits comme le pains et les céréales, l'impact de leur hausse des prix est plus limité car ce sont des produits essentiels et non substituables.
De même, tous les produits alimentaires ne bénéficient pas de la même façon des hausses du pouvoir d'achat par habitant, ce qui fait varier le panier alimentaire des ménages. La consommation de pain ou de pâtes alimentaires baisse ainsi en volume lorsque le pouvoir d'achat progresse. Les ménages utilisent alors leur supplément de revenu pour consommer des aliments moins bon marché, comme la plupart des viandes, les jus de fruits et certains alcools (champagnes et mousseux).
En revanche, pour d'autres aliments, la consommation s'avère assez indifférente aux hausses de pouvoir d'achat : c'est le cas de la viande de bœuf ou de veau, des fruits et légumes frais ou de la pomme de terre brute non transformée. Cette dernière constitue l'un des principaux produits de base de l'alimentation en France et est difficilement substituable par d'autres produits. Elle reste très appréciée, même si sa consommation se réduit légèrement (- 0,8 % par an en moyenne).
Les propagandes : responsables de notre panier alimentaire ...
A une époque où les support numériques ont une place considérable dans notre vie, ils sont utilisés pour diffuser l'information. Ainsi, les recommandations sanitaires passent toute la journée sur le petit écran de notre télévision, tablette ou mobile.
"Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour"
Nous nous souvenons évidemment de cette phrase lancée en 2007, conseillant aux français de mangez cinq fruits et légumes par jour.
Entre 2006 et 2008, la consommation de légumes progresse de 0,6 % par an et par habitant en volume, celle de fruits se contracte de 2,3 %, les prix des fruits ayant certes beaucoup augmenté sur cette période.
Mais une étude démontre que sur 93% des français ayant eu connaissance de l'information, seulement 3% affirment avoir modifié leur alimentation.
Depuis 2009 la consommation de légumes est restée stable tandis que la consommation de fruits a augmenté de +1,0% par an et par habitant en volume.
Concernant les alcools, les ménages modèrent leur consommation d'alcool en raison des taxations dans le cadre des plan santé, et des contraintes financières, tandis qu'ils privilégient les vins de meilleure qualité, au détriment de vins de qualité inférieure (+ 1,8 % par an en volume par habitant contre - 2,7 %). En revanche, la consommation d'alcool fort est évolutive et dynamique (+2,2% par an) cependant les vins et les champagnes connaitront une baisse de consommation après 2008.
A partir de 2007, la consommation alimentaire se redresse. Après avoir atteint un taux historiquement bas en 2007 ,de 19 4%, on l'estime à 20,4% en 2013.
A quoi est dû ce retournement de situation ?
Le ralentissement du pouvoir d'achat depuis 2008 affecte peu les achats
alimentaires en volume alors que les autres dépenses de consommation
freinent fortement. Par ailleurs, les prix de l'alimentation sont
nettement plus soutenus que ceux du reste de la consommation.
Durant la période 2007-2014, la persistance des hausses des prix de la viande et les crises sanitaires (La vérité sur la qualité de certaines viandes a éclaté au grand jour, comme les steacks vendus en grande surface, qui n'est, la majorité du temps, la partie la moins désirée de l'animal, voire des restes de viande, mélangée à des graisses : le mineraie) contribuent à la stagnation de la consommation alimentaire en volume. Les ménages abandonnent les produits de la mer au profit de produits moins coûteux et tout aussi consistants comme les œufs.
La consommation de pain et de céréales augmente depuis 2008 (+1,0% en volume par habitant et par an, contre 0,0% entre 2000 et 2007).
"Plus un ménage est pauvre, plus sa part budgétaire consacrée à l'alimentation sera importante" -Engel
D'après la loi d'Engel, on affirme qu'un ménage avec un faible niveau de vie aura une part budgétaire consacrée à l'alimentation plus conséquente.
En 2011, les ménages appartenant au premier quintile* du niveau de vie consacrent 4,5 points de plus que les ménages du cinquième quintile* du niveau de vie .
*Premier quintile : Selon l'I.N.S.E.E, les ménages appartenant au premier quintile du niveau de vie perçoivent 10 O8O € par an, contre 50 030 des ménages du cinquième quintile.
On remarque que le panier alimentaire du ménage peu aisé comporte essentiellement du pain, des céréales, mais moins de viande (viande rouge et/ou poissons), moins d'alcool et moins de fruits.
Nous pouvons en déduire que ces ménages privilégient l'essentiel, le vital, le plus nourrissant et non le superflu.
Celui du ménage âgé comprend plus de viande et de poissons, et moins de plats préparés et de boissons alcoolisées.
Le panier d'un producteur, un agriculteur par exemple, comprendra moins de fruits et légumes en raison de sa production personnelle.
Le panier alimentaire dépend aussi du lieu d'habitation du ménage : un ménage vivant en milieu rural achètera moins de fruits et légumes qu'un ménage parisien.
La présence d'un enfant peut influencer le panier alimentaire ; ainsi il y a aura plus de produits laitiers, et moins de boissons alcoolisées par exemple.
La consommation alimentaire hors domicile (cantine, cafétérias ...) touche particulièrement des ménages âgés de 35 ans ou moins, exerçant une profession libérale, ou cadre, y consacre une part budgétaire plus grande.
Nous pouvons en déduire que ces ménages privilégient l'essentiel, le vital, le plus nourrissant et non le superflu.
Celui du ménage âgé comprend plus de viande et de poissons, et moins de plats préparés et de boissons alcoolisées.
Le panier d'un producteur, un agriculteur par exemple, comprendra moins de fruits et légumes en raison de sa production personnelle.
Le panier alimentaire dépend aussi du lieu d'habitation du ménage : un ménage vivant en milieu rural achètera moins de fruits et légumes qu'un ménage parisien.
La présence d'un enfant peut influencer le panier alimentaire ; ainsi il y a aura plus de produits laitiers, et moins de boissons alcoolisées par exemple.
La consommation alimentaire hors domicile (cantine, cafétérias ...) touche particulièrement des ménages âgés de 35 ans ou moins, exerçant une profession libérale, ou cadre, y consacre une part budgétaire plus grande.
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